Le SCC agit pour les compagnies de création exploitant des lieux de diffusion mobiles, et plus particulièrement de chapiteaux et celles faisant le choix de l'Itinérance.
Les actions de cette piste de travail sont menées en coopération avec le CITI, la FFEC et le GNAC.
Le Syndicat des Cirques et Compagnies de Création va déposer des référés contre les arrêtés interdisant l'ouverture au public des salles de spectacles sous règlementation CTS (chapiteaux, tentes et structures) des préfectures de Paris, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis, comme vient de le faire la Coopérative De Rue de Cirque.
Un établissement CTS disposant d'une licence d'entrepreneurs de spectacle répond aux mêmes contraintes réglementaires concernant le Covid que l'ensemble des lieux de spectacle.
Nous y appliquons donc exactement les mêmes règles : public assis, distanciation physique entre les groupes, public et personnels avec masque, gel hydroalcoolique obligatoire à l'entrée, distance physique dans la file d'attente...
Il n'y a pas de raison objective que la nature du bâtiment CTS dans ces conditions soit plus propice à la propagation du virus.
Il y a une rupture d'égalité entre les lieux de spectacle : ceux disposant de murs étant autorisés à accueillir du public, quand ceux en toile ne le peuvent pas.
Nous pourrions ajouter qu'un chapiteau est indiscutablement mieux ventilé qu'un lieu fermé et que les spectateurs attendent à l'extérieur, les exposant moins que dans un couloir fermé.
La situation des compagnies de spectacle vivant est déjà très difficile depuis le mois de mars.
Alors que le Premier Ministre et la Ministre de la Culture nous ont invité fin août à tout faire pour relancer l'activité du spectacle vivant, il est incompréhensible que de tels arrêtés viennent stopper totalement notre activité en dépit du bon sens.
Vous trouverez en pièce jointe à cet article les documents à remplir pour une demande d'aide à l'itinérance des cirques de création en DGCA pour 2019.
Il n'y pas de modifications sur les critères quantitatifs d'éligibilité : un minimum de 30 représentations sous chapiteau sur une période de 12 mois (saison d'itinérance), comportant plusieurs étapes de tournée.Les entreprises itinérantes sont dans une situation relativement marginale dans le spectacle vivant : leur itinérance implique des investissements lourds (en matériel et en matériel roulant).
Le SCC propose le montage d'une coopérative impliquant le Ministère de la Culture, le Ministère de l'Ecologie et des collectivités territoriales afin d'acheter du matériel neuf (ou en leasing), particulièrement des tracteurs et porteurs poids-lourds.
Ce matériel sera mis à disposition d'une compagnie pendant la durée d'exploitation d'un spectacle ou pendant la durée d'une convention pouvant aller jusqu'à 5 ans.
L'entretien courant du matériel sera pris en charge par la compagnie.
L'entretien lourd sera inclus dans la mise à disposition.
Cela pourrait ouvrir la voie à une meilleure efficacité environnementale, à l'amélioration des conditions de travail des salarié.e.s et à la pérennité des entreprises. Par ailleurs, cela permettrait de limiter les frais de route et donc de rendre plus efficient l'argent public consacré à la diffusion des spectacles.
Téléchargez le Bulletin d'adhésion à la Charte Droit de Cité.
Téléchargez la Charte d'accueil des chapiteaux de cirque et autres structures culturelles itinérantes accueillant du public.
Mesdames, messieurs,
la signature de cette nouvelle Charte Droit de Cité est la conclusion d'années de travail au sein du syndicat des cirques et compagnies de création pour donner de la visibilité à cet outil formidable qu'est le chapiteau.
Au delà du bâtiment éphémère qui transforme l'espace dans lequel il est posé, le chapiteau est synonyme d'un choix de vie, permanent ou provisoire : l'itinérance. C'est aussi cela que nous défendons à travers la signature de cette Charte : des modes de vie alternatifs.
Le chapiteau c'est également une salle de spectacle modulable. Si on associe le cirque au chapiteau, on peut y découvrir également de la danse, du théâtre, de la musique, mais aussi des expositions ou des cours et des ateliers de pratique.
Le chapiteau est un outil d'aménagement du territoire. En ville, il permet de reconquérir des espaces souvent froids, rigides en créant de nouvelles circulations.
En territoire rural, c'est l'occasion de transformer des ‘zones blanches’ en lieux de culture.
Dans les espaces péri urbains, c'est l'occasion de créer de nouvelles mobilités.
Enfin, et surtout le chapiteau est un choix artistique. Il permet une variété de scénographies inégalée dans les salles de spectacle classique. Dans le chapiteau le public peut être en face, autour, au dessus ou en dessous du spectacle.
C'est un choix artistique qui permet une diversité d'écriture incroyable. Il suffit d'aller sous les toiles des chapiteaux qui nous entourent pour découvrir cette richesse.
A la demande des compagnies, lieux et structures intéressées, nous réorganisons cette rencontre sur 1 journée, le mardi 13 octobre 2015
Itinérance, chapiteaux, convois, caravanes... Comment mesurer l'empreinte environnementale du cirque et trouver des solutions pour la réduire ?
Comment accorder un mode de vie et de production nomade à une volonté réelle de réduction de son impact écologique ?
Pendant deux jours les compagnies de cirque et les professionnels essaieront, à partir d'études techniques et d'expériences concrètes, de proposer des solutions de court et moyens termes.
Village de Cirque | 13 octobre 2015 | Pelouse de Reuilly Paris 12è
Catering : 12€
Camping-car ou caravane : prévenir en amont (01 46 22 33 71)
Réservation conseillée : http://goo.gl/forms/daPfXIO87I
Mardi 13 octobre | Pelouse de Reuilly